Le skateboard fait partie de la petite famille des sports extrêmes et des sports urbains. Même si c’est de moins en moins le cas, les skaters gardent parfois une image de mauvais garçons, « d’anarchiste antisociaux », ou encore de sport pouvant dégrader le mobilier urbain public. Cette image est beaucoup plus présente sur le continent américain, beaucoup moins en France.
Cependant, cette question d’image peut tout de même soulever une question, surtout de la part des parents dont leur enfant pratique ce sport. Nous allons donc tenter d’apporter une réponse pour les rassurer et balayer d’un revers de la main certaines idées reçu sur l’image du skateboard.
Les faits positifs du skateboard sur vos enfants
Avant de développer un peu plus cette partie, nous vous invitons à lire cet article sur les points positifs de faire du skateboard, et qui répond partiellement à notre sujet,, ici présent.
Tout d’abord, répondons à cette question par une réponse simple et pragmatique : A l’heure de la numérisation de notre vie quotidienne, et donc celle de nos enfants, le skate est une occasion unique de sortir nos jeunes de leurs écrans. Le skate est donc un moyen de les rendre actif, en extérieur, pour prendre l’air et se défouler.
Le skate : un sport dur par sa violence physique et sa culture musicale
On se plaint souvent que notre jeunesse manque de persévérance et d’efforts pour atteindre un but dans leur vie. C’est justement une des pierres angulaires de skateboard, qui demande beaucoup d’entrainement, de persévérance, d’effort et parfois de la souffrance pour arriver à réaliser de beaux tricks. Car l’apprentissage du skate se fait par l’erreur et l’abnégation, associé toujours par les chutes et les petits bobos.
L’image négative est parfois associée par les musiques, donc la violence dans les paroles ou le son qu’elles véhiculent. Il est vrai que les origines du skate sont intimement liées à cette culture souvent brutale, grâce au style musical tel que le Punk, le Rap ou encore le Heavy Metal, abordant des sujets d’adultes comme le sexe, la drogue et les comportements à risques, voire totalement stupide.
En réalité, le skate est avant tout un moment faisant entièrement partie de la pop culture musicale, appartement à l’ensemble des sports de glisses comme le surf ou le snowboard. Les musiques souvent rythmées et brutales permettent aussi au skater de se motiver pour se dépasser. Car oui ! le skate, lui aussi, est brutal, surtout lorsque l’on cherche à réaliser des figures impressionnantes.
Mais chers parent, n’oubliez jamais que ce n’est que de la musique qui aide votre enfant à se dépasser dans son sport, soit pour se dépasser, soit, au contraire, pour se calmer après un bon coup d’adrénaline.
Le skateboard n’a que l’influence qu’on veut bien lui donner
Le skate n’est pas responsable des mauvaises influences qui peut impacter votre enfant, encore moins le type de population que votre enfant croisera dans un skatepark. Aujourd’hui en France, vous trouverez aussi bien de grands ados post-adultes ayant un bon niveau de skate à côté d’un jeune écolier avec les parents assis au bord du coping, avec la petite sœur dans le landau.
Le skate est aujourd’hui plutôt bien excepté dans les mœurs. Ceci notamment grâce à certains skateurs professionnels qui ont démocratisé ce sport, à l’image de Tony Hawk, père de famille œuvrant dans de nombreuses organisations caritatives. Il a énormément fait dans ce sport par sa démocratisation par ses jeux vidéos portant son nom « Tony Hawk Pro Skater ». L’incroyable Rodney Mullen, skater pro depuis l’Age de ses 16 ans, virtuose dans sa discipline et détenteur d’une maitrise et toujours le cœur sur la main, même aujourd’hui.
Sans parler qu’aujourd’hui, le skateboard street fait partie des sports olympiques d’été. Cette discipline, qui certes n’avait pas forcément besoin de plus de publicités évènementielles tant le nombre de compétions existent dans le monde (X-Game) et en France (Le Fise), connait aujourd’hui la reconnaissance ultime en entrant aux JO.
Quelles positions doivent prendre les parents si leur fil (ou fille) veut faire du skate ?
Si votre enfant souhaite débuter ou commencer le skate, le meilleur conseil que nous pouvons vous donner est ne pas hésiter à l’accompagner dans cette aventure. Encore mieux, pourquoi vous, parent, ne pas vous y mettre aussi ? Sans apprendre à faire un backflip, le skateboard se dissocie en plusieurs disciplines, notamment le longboard. Ce sera l’occasion de partager de bons moments, en extérieur, des moments de partage et aussi des petits bobos.
Si la situation vous semble trop « extrême », vous pouvez tout simplement rester là, à regarder évoluer et grandir votre enfant, faire face à ses difficultés et l’aider à en tirer des leçons de vie. Le skateboard demande beaucoup de travail et de persévérance. Cela fait donc autant d’occasion d’être fier de lui (ou d’elle).