Comment choisir le disque de son détecteur de métaux ?

Si vous recherchez des objets en métal, vous savez déjà que le disque de recherche est un élément important de votre détecteur de métaux. Elle est fixée au bout de l’appareil et y est reliée électriquement par un fil. En réalité, le disque fonctionne comme une antenne avec détecteur de métaux. Son rôle est de générer une zone de rayonnement qui facilite la détection des objets métalliques.

La conception et les paramètres électriques de la bobine sont importants pour définir la directivité et la puissance de la zone à couvrir. Par conséquent, le choix bon disque est essentiel pour obtenir les meilleurs résultats dans votre détection.

Le choix du disque est essentiel pour les performances du détecteur. Les différents types de sol, les zones de recherche et les débris peuvent tous avoir une influence sur votre recherche, d’où l’importance de choisir le bon. Vous pouvez améliorer l’efficacité et la précision de votre détecteur de métaux et augmenter vos chances de localiser de belles trouvailles en choisissant le disque le mieux adapté à votre style de prospection.

La taille et la forme du disque

La forme et la taille de votre disque peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vos résultats de recherche et les performances de votre détecteur de métaux. Considérez le disque comme le système d’antenne de votre détecteur de métaux : c’est un composant essentiel qui contrôle la qualité de la réception et de la transmission de votre signal. C’est pourquoi il est essentiel de choisir un disque dont la taille et la forme correspondent à vos besoins.

Le diagramme de rayonnement est déterminé par la forme du disque, ce qui a un impact sur la couverture de votre zone de recherche, la précision de la reconnaissance de la cible et d’autres aspects important en détection comme la stabilité du signal et l’influence des faux signaux dû aux perturbations électromagnétiques.

La taille du disque, comme celle des antennes radio, est proportionnelle à sa puissance de rayonnement. Un disque plus petit produit un rayonnement plus faible et détecte les cibles à une profondeur plus faible, tandis qu’un disque plus grand produit plus de puissance et détecte les cibles à une plus grande profondeur.

Cependant, une grande zone de diffusion du rayonnement d’ondes électromagnétique peut souvent rendre plus difficile la détection dans les zones fortement polluées. Dans ce cas, il est préférable d’utiliser un disque d’un diamètre plus petit et qui travaille plus précisément, réduisant ainsi le risque de faux signaux. Tenez compte de la zone dans laquelle vous allez prospecter et du type de métal que vous essayez de localiser lorsque vous choisissez un disque.

Les différents types de disque de détection

Les détecteurs de métaux ont beaucoup évolué ces dernières années. Les versions les plus récentes sont dotées d’une multitude de disques qui répondent à des conditions de sols et à des objectifs de recherche différents. Cela signifie que vous n’avez pas besoin de remplacer tout l’appareil à chaque fois. changer de disque permet d’économiser du temps et de l’argent tout en améliorant les performances de détection. Il est utile d’examiner quelques-uns des modèles de disques les plus connus sur le marché afin de choisir celui qui répond le mieux à vos besoins.

Les disques concentriques

Le disque concentrique est la forme la plus couramment utilisée par les prospecteurs. Il est constitué de deux enroulements dispersés radialement et reliés par un centre commun, le filament extérieur jouant le rôle d’émetteur et le filament intérieur celui de récepteur. Cette disposition garantit que le champ magnétique généré est symétrique et que son intensité est maximale au centre du disque, dirigée vers le bas en forme de cône inversé. Le diamètre du filament récepteur contrôle la taille de la base du “cône” et la profondeur maximale de détection de la cible juste sous le centre du disque.

Ce type de disque est parfait pour la recherche de petites cibles, car il permet un positionnement plus précis de l’objet et une plus grande sensibilité. Cependant, il peut être sujet à des interférences dans les sols fortement minéralisés, ce qui réduit la profondeur d’identification et la précision de l’identification de conductivité de la cible.

En raison de son diagramme de rayonnement étroit, cette bobine n’est pas adaptée aux recherches sur de grandes surfaces, car elle nécessite une courte distance entre les passages de balayage pour être efficace, ce qui augmente le nombre de balayages et d’effort. Par conséquent, lors du choix du type de disque, il est essentiel de tenir compte de la zone de recherche ainsi que des interférences potentielles.

Ce type de disque, généralement assez petit, est idéal pour prospecter en foret, afin de rechercher dans les moindres petits recoins, au milieu des ronces et de l’humus.

Disque mono

Le détecteur de métaux à simple filament est une version basique du disque concentrique. Il a une forme sphérique avec un seul enroulement qui assure à la fois les tâches d’émission et de réception. Malgré son diamètre un peu plus grand, la zone de travail est similaire à celle d’un disque concentrique et en partage les caractéristiques.

Les avantages et les inconvénients de ce disque sont les mêmes que ceux du disque concentrique. Par conséquent, si vous souhaitez un détecteur de métaux ayant les mêmes capacités qu’un disque concentrique, mais une surface de détection un peu plus grande, un détecteur de métaux à disque myofilament est une excellente option.

Disque Double D

Un disque Double D est la solution idéale si vous souhaitez un matériel de détection très efficace. Sa forme particulière est due à deux enroulements symétriques en forme de D qui se connectent au milieu. L’un des enroulements sert d’émetteur, tandis que l’autre sert de récepteur. Cette conception entraîne l’annulation du signal, réduisant la zone de travail à la forme d’une ellipse.

Cette forme permet une distribution plus égale de l’intensité du champ magnétique, ce qui la rend idéale pour la prospection sur de grandes surfaces. Avec un diagramme de rayonnement étroit, la discrimination se trouve nettement amélioré et donc la reconnaissance du fer plus précise. De plus, les disques DD sont beaucoup plus efficaces sur des terrains fortement minéralisés.

Quel disque est le plus adapté pour trouver des monnaies ?

Si vous suscitez plus d’intérêt à chercher des pièces de monnaie, gardez à l’esprit les critères suivants pour une expérience potentielle optimale :

• D’abord et avant tout, la taille du disque est cruciale. Choisissez un disque de 27 cm pour les conditions normales de détection, ou un disque plus petit de 20 cm pour les zones fermement pollués en déchets métalliques. Et si vous recherchez un gros coffre à trésor, une taille plus grande est certainement de mise.
• Une fréquence élevée de 18 kHz est utile pour détecter les pièces de monnaie, les pépites d’or ou d’autres cibles minuscules. La qualité des résultats de recherche à cette fréquence vous étonnera !
• En raison de leur grande résistance aux interférences et de leurs capacités exceptionnelles en termes de profondeur, les disques DD constituent un bon choix. Elles peuvent être utilisées non seulement sur les champs, mais aussi dans les bois et la plage.

Comment bien entretenir son disque de détecteur ?

Un protège disque est une protection indispensable pour protéger le disque d’origine, car il évite les rayures si vous touchez souvent le sol avec le disque, et amortira un peu les chocs.

Retirez la protection du disque à la fin de la saison, lavez à l’eau, séchez le disque, et nettoyez les saletés et les débris qui s’y sont accumulés. Enfin, si vous utilisez votre détecteur de métaux dans de l’eau de mer, nettoyez correctement le disque afin d’éliminer le sel et d’éviter tout dommage. En suivant ces étapes, vous pouvez vous assurer que votre disque de détection durera de nombreuses années.

Rappel de la loi :

Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative.